Rencontrez les producteurs
Les Siwaliks, ou collines des Churia, amorcent les premiers sommets de l'Himalaya et culminent à 1500 mètres d’altitude. C’est sur cette chaîne de montagne couverte de forêts sauvages que pousse le sil timur.
L’entreprise avec laquelle nous travaillons sur place prend en charge le tri, le conditionnement et l’exportation du sil timur. Elle achète les récoltes à des prix supérieurs aux prix du marché afin d’assurer un niveau de vie correct aux paysans. Elle travaille exclusivement avec les paysans pratiquant l’agriculture biologique et encourage les autres paysans à se convertir au bio en s’engageant sur l’achat de leurs récoltes dès le début de leur conversion.
Des idées pour utiliser le sil timur ?
Au Népal, les habitants des montagnes utilisent le sil timur pour faire toute sorte de chutneys. Les baies peuvent être concassées dans un mortier ou mis dans un moulin à poivre pour être ajoutées à un plat, au dernier moment. On utilise le sil timur avec parcimonie car si à petite dose il a un don pour parfumer les plats, servie en excès, son amertume domine.
Venant de la même famille que le laurier, il fait merveille dans les plats en sauce et les bouillons. Il vous suffit de jeter quelques graines entières en début de cuisson pour parfumer toute la marmite. Ses notes d’agrumes boisées s’accordent avec les légumes feuilles, tels que les épinards, le chou kale ou encore le cresson. Il est aussi délicieux dans les légumes lacto-fermentés, notamment avec les légumes un peu piquant comme le radis.
Dans les desserts, il ajoute profondeur et parfum aux préparations sucrées à cuisson lente, comme les compotes et confitures. Pensez alors à retirer les baies en fin de cuisson.